c’est familier ; mais il paraît que mademoiselle Fairfax ne le désapprouve pas. »
« Comment trouvez-vous madame Elton ? lui demanda Emma à l’oreille.
« Elle ne me plaît pas du tout. »
« Vous n’êtes pas reconnaissant. »
« Ingrat ! que voulez-vous dire ? »
Remplaçant sa mine rechignée par un sourire. « Non, je ne veux pas le savoir. Où est mon père ? Quand commencerons nous à danser ? »
Emma ne comprenait rien à sa conduite : il paraissait de mauvaise humeur. Il alla chercher son père, mais il revint bien vîte avec lui et madame Weston. Il les avait trouvés dans un grand embarras, qu’ils voulaient soumettre à Emma. Madame Weston avait pensé que c’était à madame Elton d’ouvrir le bal ; qu’elle s’y attendait et que cette circonstance les empêchait de lui