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joints par une grande quantité d’autres personnes venues en voiture. Emma allait s’écrier que c’était arriver de trop bonne heure ; mais elle trouva que, comme elle, cette famille avait été invitée pour le conseil. Une autre voiture pleine de cousins et de cousines vint augmenter le nombre des conseillers. Emma s’aperçut que M. Weston ne comptait pas uniquement sur son bon goût, et qu’on ne devait pas tirer vanité d’être au nombre de ses confidens. Une bienveillance générale, mais non une amitié banale, était ce qui rendait l’homme ce qu’il devait être. Elle s’imagina connaître un homme de ce caractère.

On se promena pour admirer les préparatifs de la fête, après quoi on s’assit devant le feu, observant sagement que, quoiqu’au mois de mai, le feu était agréable.