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pourriez en faire deux paquets, madame Ford, n’est-ce pas ? »

« Il est inutile, Henriette, de donner à madame Ford la peine de faire deux paquets. »

« Non, c’est inutile. »

« Ce n’est pas une peine, Mademoiselle, dit l’obligeante madame Ford. »

« Oh ! mais j’aime mieux qu’on ne fasse qu’un paquet. Ainsi vous aurez la bonté d’envoyer le tout chez madame Goddard. Je ne sais pas… Non, je pense, mademoiselle Woodhouse, qu’il serait mieux de faire porter le tout à Hartfield ; je l’emporterai avec moi ce soir. Que me conseillez-vous ? »

« Que vous ne vous donniez pas le moindre embarras à ce sujet. À Hartfield, s’il vous plaît, madame Ford. »

« Certainement c’est ce qu’il y a de mieux à faire, dit Henriette, très-