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les grandeurs à Maple-Grove, et je lui donnai ma parole que, pour être heureuse, je n’avais pas besoin de deux voitures ni de grands appartemens ; mais je lui avouai avec candeur que je ne pouvais pas vivre sans faire de la musique. »

« Nous ne pouvons pas supposer, dit Emma en souriant, que M. Elton ait hésité à vous assurer que vous trouveriez une société musicale à Highbury, et j’espère qu’il n’aura outrepassé la vérité qu’autant que le motif de le faire le lui permettait. »

« Certainement non, je suis convaincue qu’il n’a rien dit de trop. Il est satisfaisant pour moi de me trouver dans un pareil cercle. Je me flatte que nous aurons de charmans petits concerts ensemble. Je pense, mademoiselle Woodhouse, que nous devrions, vous et moi, instituer une société de mu-