Page:Austen - La Nouvelle Emma T1 et 2.djvu/43

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

si peu de compte de ce compliment, qu’il n’y était jamais venu. On a souvent parlé d’une visite qu’il devait faire à son père ; mais elle n’a jamais eu lieu.

Maintenant pour le mariage de son père, on crut qu’il viendrait lui donner une marque de son attention. Il n’y eut pas une voix contre ; soit lorsque madame Perry prit du thé chez M. et madame Bates, ou lorsque M. et madame Bates rendirent la visite. C’était le temps où M. Franck Churchill devait venir parmi eux, et l’espérance qu’on en eut s’augmenta lorsqu’on sut qu’il avait écrit une charmante lettre à sa belle mère au sujet de son mariage. Pendant quelques jours on citait, dans les visites du matin, quelques passages de la belle lettre que M. Franck Churchill avait écrite à madame Weston. « Je suppose que vous avez entendu