peut avoir de plus aimable compagne qu’Henriette. »
« Je suis enchantée d’apprendre cela, mais j’observerai seulement que Jeanne Fairfax, comme tout le monde le sait, est une personne accomplie et d’un mérite supérieur ; de plus elle est exactement de l’âge d’Emma. »
On s’étendit avec satisfaction sur ce sujet, et on passa à d’autres tout aussi importans ; avec le même succès et la même bonne harmonie ; mais la soirée ne se termina pas sans agitation. On remit le gruau sur le tapis : ce sujet fournit ample matière à la conversation. On loua cet aliment, on fit des commentaires. Il fut décidé à l’unanimité qu’il était très-sain et convenait à toutes les constitutions. Quelques traits satiriques furent lancés sur les maisons où l’on ne savait pas le préparer. Mais malheureuse-