mélange de beauté et d’expression. Mais elle ne pouvait rien faire tant que M. Elton, frétillant derrière elle, venait à chaque instant examiner les coups de crayon qu’elle donnait. Elle lui sut gré d’avoir pris la meilleure position possible pour regarder Henriette tout à son aise ; mais elle fut forcée de le prier de changer de place. Elle songea ensuite à l’occuper à la lecture.
« S’il voulait avoir la bonté de lire, elle regarderait cette complaisance comme une faveur ; d’une part cela lui aiderait à surmonter les difficultés qu’elle pourrait rencontrer, et de l’autre, ferait oublier, à Henriette l’incommodité de sa position. »
M. Elton s’estima heureux de lui obéir. Henriette écoutait et Emma dessinait en paix ; elle fut néanmoins obligée de lui permettre de temps en temps