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Tenez, c’est ici, et elle rougit en regardant la dernière ligne.

— Faites-moi le plaisir de nous lire les passages qui concernent mon frère.

— Non, non ; lisez vous-même, dit Catherine avec embarras et en rougissant plus encore ; puis elle ajouta : je ne sais à quoi pensait James, en finissant, il voulait seulement me donner un bon conseil.

Henri prit la lettre, il la lut attentivement, et dit en la lui rendant : s’il en est ainsi, je puis dire que j’en suis très-fâché ; Frédéric aura fait un choix que sa famille ne peut approuver ; je plains la position où il se met comme fils et comme amant.

Catherine passa la lettre à Éléonore en lui disant de la lire. Après l’avoir