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beau ! que cela est charmant ! » était tout ce que pouvait dire et répéter Catherine, dont les yeux éblouis ne pouvaient discerner rien en particulier. Le Général suppléait aux éloges des détails, en lui faisant remarquer chacun des objets qui étaient dignes de fixer son attention : c’était une peine perdue, car Catherine ne cherchait et n’aurait voulu voir que des meubles antérieurs au quinzième siècle.

Quand le Général eut satisfait sa propre vanité par une minutieuse explication de tout ce que contenait ce superbe appartement, il passa dans la bibliothèque également remarquable par les accessoires qui l’embellissaient et par la précieuse collection des nombreux ouvrages qu’elle contenait, et qui était tels que le propriétaire le plus modeste aurait pu