Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/472

Cette page a été validée par deux contributeurs.



CHAPITRE II.


La femme de chambre en ouvrant les volets de l’appartement de Catherine, à huit heures du matin, l’éveilla en sursaut. Celle-ci ne concevait pas qu’elle eût pu dormir. Cependant son feu brûlait déjà, un ciel serein avait succédé à l’orage de la nuit. Sa première pensée fut pour son manuscrit. Aussitôt que la femme de chambre fut sortie, elle s’élança hors de son lit, et s’empressa de réunir les feuilles éparses qui s’étaient détachées du rouleau, lorsqu’il était tombé à terre, puis elle se remit au lit pour lire tout à son aise cet intéressant manuscrit. Elle s’aperçut d’abord que celui-ci n’était pas du même genre que ceux