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prit place à table, et il s’occupa à satisfaire un excellent appétit.

La salle à manger était une belle pièce, suivie d’un grand salon, d’une dimension égale, que l’on pouvait réunir en faisant disparaître une séparation mobile. L’une et l’autre étaient meublés avec un luxe et une élégance qui étaient perdus pour les yeux inexpérimentés de Catherine, qui ne remarquait que le nombre des meubles et la grandeur de la salle, sur laquelle elle exprima tout haut son admiration. Le Général dit, avec un air de satisfaction, qu’effectivement c’était une pièce d’une assez belle régularité, que sans donner à ce sujet plus d’importance qu’il ne fallait, il regardait une grande salle à manger, comme une chose indis-