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galans qu’il lui adressa, par les remercîmens qu’il lui fit sur ce qu’elle avait bien voulu venir passer quelque tems avec sa sœur, à qui elle donnait par-là une preuve d’amitié, dont il était on ne peut plus reconnaissant. Elle allait, lui disait-il, procurer un grand agrément à Éléonore, qui vivait d’une manière assez triste à Northanger, n’ayant aucune femme pour société, et se trouvant quelquefois absolument seule, lorsque son père s’absentait.

— Comment cela, dit Catherine, n’êtes-vous pas toujours avec elle ?

— Northanger n’est presque plus ma demeure ; j’ai une maison et un établissement à Woodston, qui est éloigné de près de vingt milles de la demeure de mon père. Je suis