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lieu élevé, d’où elle pourrait apprécier la difficulté vaincue d’un passage hardi effectué au milieu d’une foule toujours croissante, et jouir du plaisir d’être vue comme elle aurait celui de voir.

Arrivée à cette banquette Catherine pensa qu’elle était au bal ; elle put distinguer quelques masses de danseurs, et sentit elle-même le désir de se mêler aux quadrilles. Mais nouvel inconvénient ! Entre mille cavaliers aucun ne se présentait pour être son partener. Mistriss Allen lui disait, dans cette circonstance : « Ô ma chère, que je voudrais vous voir danser ! » Là se bornait son pouvoir, et le même souhait se répétait à chaque nouvelle danse avec tant de monotonie et si peu d’effet, que Catherine ennuyée d’entendre toujours la même chose,