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nom retentit aux oreilles de Catherine, il mit le comble à l’émotion que la demande du Général lui avait causée. Son cœur était si plein de bonheur et de trouble, qu’elle eut beaucoup de peine à renfermer dans les bornes convenables les expressions de sa reconnaissance. Pouvait-il en être autrement, lorsqu’elle recevait une invitation si agréable, qu’elle voyait sa société si vivement recherchée, qu’elle s’entendait dire des choses si honorables et si flatteuses ? Cette invitation renfermait tout pour elle, jouissances pour le présent, espérance pour l’avenir. Elle ne fit donc nulle difficulté pour donner son consentement, avec la réserve toutefois qu’elle aurait l’approbation de ses père et mère. Je vais de suite leur écrire, dit-elle, et si, comme je l’es-