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êtes récompensée de cette abnégation de vous-même par l’affection de toutes les personnes qui vous connaissent. Il n’y a pas une jeune personne plus généralement aimée que vous, et je suis sûre que quand M. Morland vous verra…

— Mais nous affligeons la chère Catherine en parlant de ces choses-là. M. Morland s’est très-bien conduit ; j’ai toujours entendu parler de lui avec estime. Vous savez, ma chère Catherine, comme nous pensons aussi ; si sa fortune était meilleure, je suis persuadée que votre père ferait davantage ; car je suis certaine qu’il a le cœur bon et généreux.

Personne, je vous assure, reprit Isabelle, n’a meilleure opinion que moi de M. Morland ; mais chacun a