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était une heure plus tard que celle qu’ils avaient fixée pour la promenade, et malgré tout ce qu’elle avait entendu dire de la prodigieuse quantité de boue formée dans la matinée, elle ne pouvait s’empêcher de remarquer que dans le fait il n’y en avait pas assez pour qu’il fût impossible de marcher. D’un autre côté elle trouvait une compensation assez puissante pour la consoler dans le plaisir qu’elle se promettait de parcourir un château semblable à celui dont elle avait lu la description dans Udolphe.

Catherine et John traversèrent rapidement Pulteney-Street, et arrivèrent à Lauza-place, avant que la première eût proféré une seule parole ; tandis que John parlait de son cheval, elle rêvait alternativement à des promesses