observer, le fluide galvanique pourrait aussi rendre de grands services dans les hydropisies articulaires, tendineuses, etc.
La médecine vétérinaire compte deux observations dues à M. Caussé et que nous nous faisons un devoir de mentionner.
1er Cas — Une jument atteinte d’une paralysie traumatique de tout le côté gauche de la tête. La saignée, des frictions mercurielles et de noix vomique, tout a été vain ; trente jours après l’accident, M. Caussé se décida d’employer la galvano-puncture et au bout de quinze jours la guérison fut complète.
2e Cas — C’était une jument de quinze ans en proie avec un vertige abdominal. Une petite incision fut pratiquée dans la gouttière œsophagienne et l’autre aux parois abdominales ; dans les solutions de continuité on introduisit les deux aiguilles pour fermer le courant ; des contractions péristaltiques provoquèrent le rejet de matières demi-fluides d’abord et plus tard sanguinolentes. Le lendemain la sensibilité fut rétablie.
On désigne ainsi l’opération qui a pour but de faire agir sur l’organisme un courant d’induction.
La faradisation date de peu de temps, elle est très-employée de nos jours contre toutes les maladies nerveuses, quand on veut rappeler la vitalité dans une partie engourdie. Cette propriété trouve son explication dans les effets physiologiques déjà développés.