contact est prolongé, l’économie s’habitue à ses effets et ne semble plus réagir, les nerfs ne peuvent plus porter au cerveau les sensations éprouvées. Il est donc hyposthénisant.
L’action chimique qu’exerce le fluide galvanique sur l’économie est encore peu connue. Cependant, en observant ce qui se passe dans la décomposition de l’eau, des oxydes et des sels par un courant on est obligé de voir combien est grande sa propriété désoxydante. Il agit sans doute de la même manière quand il traverse l’organisme ; alors qu’il est en contact avec les tissus et le sang tous chargés d’oxygène ; ce dernier surtout renfermant entre autres éléments de l’eau, des oxydes et des sels servant à augmenter sa conductibilité. On conçoit dès lors les nombreuses modifications que doit subir le fluide nutritif : l’oxygène entrant dans la composition de tous les éléments constitutifs, étant en partie diminué, ces mêmes éléments doivent comme conséquence inévitable être grandement modifiés et même anéantis en partie pour peut-être en créer d’autres avec leurs propres molécules.
Comme exemple à l’appui de cette remarque, due à M. Robin, nous pouvons citer l’action de la foudre, action qui pendant un certain temps a été mal interprétée puisqu’on a dit qu’un sujet foudroyé devait sa mort à l’asphyxie ; les lésions cadavériques présentées par les victimes avaient induit nos observations en erreur. Sur les sujets tués par cette cause nous avons des lésions qui ne sont pas sans analogie avec celles que l’on trouve chez les