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OBSERVATIONS.

Les phénomènes décrits ne peuvent s’isoler que par la pensée, c’est-à-dire que l’on voit les uns et les autres en même temps malgré que l’expérimentation n’ait lieu que sur un seul système. Il serait difficile sans doute, vu leurs connexions avec les filets nerveux et la transmission des effets par sympathie, de concevoir, par exemple, l’électrisation de l’appareil respiratoire sans que celui de la circulation y participe, surtout si l’on emploie un courant intense.


REMARQUE.

Les phénomènes décrits ne diffèrent pas seulement de ceux que l’on constate à l’état physiologique par leur plus grande énergie et par leur rapidité, ils en diffèrent encore par leur rhythme irrégulier et leur confusion ; rien n’est isochrone et tout annonce que quelque chose est venu déranger l’action si précise du système nerveux pour lui faire convoiter les lois de la nature.


THÉORIE DES CONTRACTIONS.

Les auteurs, pour expliquer les contractions, ont donné diverses théories. Celle qui paraît le plus nous satisfaire appartient à M. Becquerel ; nous allons la reproduire : « …un nerf ébranlé en un point quelconque de son trajet, ou traversé par un courant électrique dans le sens de ses ramifications n’éprouve ni contraction, ni dérangement apparent, lors même que le muscle est fortement agité, nous devons admettre que son action consiste à trans-