donnent une forte secousse qui deviendrait dangereuse si l’on élevait le nombre à 150.
Il va sans dire que plus le sujet sera grand et lymphatique moins il réagira ; le contraire aura lieu pour les sujets irritables. D’après M. Marianini, la direction du courant paraît avoir une grande influence sur les muscles : s’il est centrifuge, dans la direction des nerfs, le premier phénomène qui se manifeste est la contraction de la fibre et après elle on ressent une douleur sourde, difficile à définir ; le contraire a lieu, s’il est centripète. L’auteur de cette observation fait remarquer que ses expériences ne donneront les résultats connus qu’autant qu’on se servira d’un courant de faible intensité ; car, s’il en est autrement, il y aura toujours contractions et douleurs quelle que soit sa direction. Enfin il doit toujours suivre les ramifications nerveuses ; s’il en est autrement, à moins qu’il ait une grande énergie, il ne se produit rien de particulier.
Comme nous venons de le voir, l’électricité mise en rapport avec l’économie, produit une excitation dans le système nerveux, excitation qui a pour résultat final de produire des contractions et de faire ressentir de la douleur. Mais les choses ne se passent pas toujours de la même manière : ainsi en faisant agir un courant sur une partie quelconque son action sera primitivement dévoilée par les phénomènes connus ; bientôt l’économie, habituée à ses effets n’émettra plus les moindres signes d’excitation. De ce fait découle la nécessité, si l’on veut produire des contractions car tout est relatif, d’augmenter le courant ou de l’interrompre par intervalles par quelque procédé que ce soit. La théorie de la contraction musculaire de M. Becquerel nous donnera l’explication de ce phénomène.
M. Duchesne a remarqué que la sensibilité électro-mus-