chaine là douze jeunes Troyens, pour être immolés aux mânes de Patrocle. Vulcain brûle avec ses feux le torrent débordé. Alors, Achille s’étant avancé dans la plaine, les dieux, suivant leurs penchants, combattent çà et là, chacun pour le parti qu’il préfère. L’armée troyenne, poursuivie par le vainqueur, est refoulée contre les murs de sa ville.
Hector se mesure avec Achille en combat singulier, en dépit de Priam et d’Hécube, qui le supplient de ne point combattre ; au gré de Minerve au contraire, qui, sous les traits de Déiphobe, l’excite au combat. Hector est tué ; attaché au char d’Achille, il est traîné trois fois autour des remparts de Troie1 : son cadavre déchiré est transporté ensuite sur les vaisseaux, et réservé à d’autres supplices, pour venger Patrocle et assouvir la rage du vainqueur.
On célèbre des jeux funèbres en l’honneur de Patrocle. Diomède emporte le prix à la lutte des coursiers, Ulysse au pugilat et à la course ; d’autres sont vainqueurs en d’autres exercices.
Jupiter envoie Thétis vers son fils avec ordre de cesser de sévir sur un cadavre, et de respecter l’humaine des-