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La grâce, c’est-à-dire une gaucherie douce, une tendresse qui s’ignore, une tentation qui se cache, une faiblesse qui s’avoue, quelquefois une insuffisance ; cette preuve d’ardeur : la grâce.

L’air un peu salonnier qu’on me reprochera m’a paru naturel et tout aussi près de la « jungle » qu’un autre air moins français.

J’ai souvent trouvé le courage de déplaire, et ceci me sera compté par ceux de mes amis qui me connaissent.

Je me suis trompée en tout si j’ennuie, car c’est le seul droit que je ne me sois pas cru.

Nice, 1905.