a d’autres fatalités que l’épouse. Il s’agit pour l’autre d’en connaître et d’en suivre la marche.
L’amour étant une création continue qui commence après l’union des corps, il s’agit donc bien d’écouter l’autre, de s’en instruire avec douceur, car pressé ou glacé, l’époux ou l’épouse se fermerait à jamais. Nul despotisme et fraternité douce.
Et te souvenir ô raisonneur fatigant, que
Quand un malheur arrive…
Madame est partie n’en pouvant plus. Son mari despote la chérissait. Apprenant ses raisons, il lui écrit : « Mais sapristi pourquoi ne m’avoir pas dit tout cela ? » Sa réponse : « Tu décrétais. Tu ne me laissais pas placer un mot. » Civilité.
Et réciproquement le mari délicat et doux ne peut endurer la femme tracassière, celle qui vit en premier plan, ne voit que les microbes, ne craint que la poussière et oublie l’essentiel : la paix, la sainte paix, l’allégresse au travail que nous devons avant tout au compagnon.
Que le mari se garde
- ↑ Le Voyage. Extrait du Souffleur de bulles.