se réfugier dans l’ivresse du cœur — il n’y a d’exaltant que cette offrande à l’aimé. Loin que le sacrifice accable il nous réalise et nous rassure de fond en comble. Il nous repose de l’espoir. Quand on se donne entier, on sait pourquoi l’on vit. On ne s’essouffle plus. On arrive. Le destin est touché, on respire à sa cime, largement. Surtout il nous moralise. Moraliser c’est rendre heureux, c’est se donner de cœur partout pour voir une âme s’ouvrir — tâche de créateur — et se donner c’est s’aviver pour les tâches hardies.
On peut être heureux constamment car on peut toujours quelque chose pour quelqu’un.
C’est se donner seul qui nous embrase et nous comble.
Mais il faut appliquer son esprit à l’amour ; l’ère folle n’a pas voulu le faire.
Le couple dans la famille | passée, les parents d’abord et future, les enfants |
Mais l’individu n’est moral, il ne respire à fond, je l’ai dit, que soulevé par un pouvoir spirituel qui le dépasse, qui l’entraîne et qu’il a mis en route par l’amour.
Français, de fomenter l’amour.
Mais on ne l’est pas sans avoir le sentiment de porter ses chers êtres sur son dos et vers le meilleur