Ils obtiennent tout l’un de l’autre, parce qu’en eux l’exaltation qui devient leur climat est chargée de pouvoirs non employés.
Étant donné qu’en amour une seule chose ne prouve rien : c’est la preuve, ces amants sont donc les seuls étranges, curieux et dépendant du merveilleux. Je vais donc les interroger.
Elle n’était donc qu’une âme vulgaire. Il l’avait vue passer à neuf ans à Florence sur le pont de l’Arno et quel empire elle eut sur lui pour qu’il put en écrire plus tard : « Quand je voyais ton sourire, je ne me sentais plus un ennemi[1]. »
S’il la déifiée c’est de ne pas l’avoir eue.
Et l’on aurait la force de soulever le monde quand on trouve une inspiratrice si l’on rapprenait à s’en faire un culte.
Quant à Laure, la fine dame aux onze enfants, qu’on vit souvent à la messe avec eux, elle n’a pas
- ↑ Vita nuova.