de l’heure. Chacun dit à l’autre : « Fais ça, nul ne commence et voilà de quoi nous mourons. »
Péguy le leur avait crié : « Est-ce toi, le premier peuple hier sur les chantiers du monde, qui mets ton génie à n’en plus « fiche un coup ? »
Si tu ne brûles pas le travail, mon ami, et le travail des bras, et toi, cher intellectuel tout aussi bien, la fille de valeur — qui est chez elle avant l’heure des cours à la Sorbonne — un bourreau de besogne pour épargner sa mère, ne voudra pas de toi.
C’est au travail qu’il te faut être un brave.
Un jeune homme de banque me disait ce mois-ci : « La nation pleine d’activité ne demande qu’à remonter.
— Mais comment, demandai-je, lui sachant des lueurs sur son métier : l’argent, et (il s’était engagé à dix-huit ans en 1914) un ardent attachement à son pays.
— Oh, me dit-il, c’est simple. Il faut que les gens d’argent le fassent travailler français. » Il entendait que chacun fasse travailler l’argent aux entreprises françaises. Écoutons-le. Ne laisse pas ton magot dans le tiroir. Ne laisse pas tarir le sein de la mèrepatrie.