avec les nations faites, machinées de figure que la France reste la limpide. Seule elle a le visage nu, l’âme lisible sur la face. »
On a médit de la France. Elle est claire, mais ardente à prendre sa passion pour la réalité. La famille est jalouse étant passionnée.
Les alliances se forment. Les préférences sont là. Elles sont génératrices de drames. L’enfant adore les vainqueurs de la famille. Il n’entoure que celui qui réussit. Et là l’iniquité se lève. Les plus grands morts de la lignée ne sont pas les plus honorés.
Bref, une assemblée au moins par an s’impose, où la famille, elle qui fait la cité[1], jugulera la passion et remettra ses membres dans le sens de la justice du cœur. Elle honorera publiquement ceux qui auront porté le plus haut le sens familial, la protection de l’âme, de l’esprit, de la valeur de la tribu.
Dans la famille primitive d’Australie, c’est grâce aux cérémonies religieuses qui réunissaient les tribus éloignées à époques régulières, c’est grâce à ce centre fervent que s’affirma leur unité sociale. Nous manquons d’unité sociale. N’y a-t-il pas là une idée ? Essayons de la mettre au monde :
Chaque famille française aussi étendue que possible à tous les cousinages, pourrait avoir ses Assises le 1er janvier après le repas de fête pour commencer fructueusement l’année, et une fois avant l’été pour consacrer et inspirer les vacances, créatrices de beaux liens.
- ↑ La famille sauva Rome de Carthage mieux outillée.