Page:Aurel - Le nouvel art d'aimer, 1941.djvu/159

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PARENTS
153

le meilleur, de sa valeur, de ses rêves, de ses reliques, où il vivra, se reposera et se magnifiera.

La femme pure est la condition de la grandeur de l’homme. Où prendrait-il le sentiment de sa noblesse si ce n’était aux yeux de l’épouse qu’il révère, celle en qui luit l’orgueil des actions de son homme ?


Dans la chasse à l’amour
pour y trouver ton bien, je m’en prends au plus fort. C’est toi, le jeune mâle, et tant qu’il y aura cinq femmes pour un homme, c’est toujours toi, morceau de prix, qui es maître de tout. Veux-tu, jeune homme, voir en la jeune fille ta véritable femme, la ressource et le port ? Sa jeunesse un instant s’égara-t-elle avec toi ? Respecte-la quand même, respecte-la malgré elle, s’il le faut[1]. Vénère la jeunesse de la femme pendant qu’elle est féconde et peut concevoir l’homme.


C’est pour quelques viveuses
déchaînées qu’on s’est permis de douter de la féminité chez nous si magnifique, « J’ai vu des hommes en France, écrit Gérard Mutius, l’auteur allemand des Trois Royaumes, épris de personnalité. Ces hommes sont semblables aux autres. Mais la Française oui, c’est quelqu’un. » (Lettre à Octave Uzanne.)

Dans le doute exprimé au sujet de nos femmes,

  1. Être femme, c’est haut. À celles qui l’oublient, rapprends-le, mon garçon.