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AU SPITZBERG.

trouva fort bien du repos obligé. Le bon lait des fermes finlandaises, dont je fis ma nourriture exclusive, me guérit à peu près de mes maux d’estomac, et enfin, cher frère, de rivières en cascades, couchant tantôt en Suède et tantôt en Russie, j’arrivai le 21 septembre à Mattaringuy, petit bourg suédois, séparé de Torneä seulement par une quinzaine de lieues. Là j’ai réuni toutes mes notes éparses, écrites sous la tente ou en bateau, et je puis ainsi vous envoyer un historique assez complet et très-sincère de ma traversée de la Laponie.