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NOTES DU LTVRE VIII 451

ce beau trait célébré par Horace dans une de ses odes les plus admirables :

Cœlo Touantcm credidimns Jovem

Regnare

Carm.y lib. ni, ode 5.

P. 364. — Postliminio in pairiam redisse dicebant. Le postli- minium était une fiction de la loi par laquelle on supposait que le prisonnier de guerre n'avait jamais cessé d'être libre , dès qu'il avait remis le pied sur le sol de la patrie. Par conséquent, son re- tour le faisait rentrer dans tous ses droits.

P. 365. — Fûctum Tib, Sempronii Gracchi, Tibérius, de l'il- lustre famille plébéienne Sempronia, naquit vers l'an de Rome 530. Il fut chef du collège des augures, parvint jplusieurs fois au consu- lat , et devint le gendre de P. Scipien , son ancien ennemi , qu'il défendit noblement contre les tribuns du peuple.

P. 368, — Capua, La ville moderne est bâtie à quelque distance de l'ancienne.

P. 368. — Nola. Noie, ville du midi de l'Italie. Annibal ne put s'en emparer, et Auguste y termina sa carrière.


LIVRE HUITIÈME


P. 874. — Peregrinus philosophus, Pérégrinus voulant rendre son nom immortel, termina volontairement ses jours sur un bû- cher, en présence des Grecs réunis aux jeux Olympiques. Lucien, qui assista à cette scène extraordinaire, blâma la résolution du phi- losophe, et démentit les prodiges qui avaient accompagné, disait- on, la fin -de Pérégrinus.

P. 374. — Qui ircpi T^ç Mvvjfxv}; inscriptus est. Parmi les exemples de mémoire prodigieuse, on peut citer, avec Pline (liv. VII, ch. xxiv), , Cynis, qui savait les noms de tous ses soldats; Mithridate, qui ren- dait la justice en vingt-deux langues différentes aux vingt-deux nations dont il était souverain; Séqèque, qui récitait à rebours deux cents vers qu'il avait entendus une seule fois, et qui, de plus, répétait deux mille nofhs sans rien changer à leur ordre. On rap-