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ce passage des Annales de Pison : « Cn. Flavius, fils d'un affranchi, remplissait les fonctions de greffier; étant, en cette qualité, attaché à l'édile curule à l'époque où ces magistrats sont réélus, il fut nommé lui-même à cette charge par la tribu appelée la première à donner son suffrage. Mais l'édile qui présidait les comices refuse de le reconnaître, et déclare qu'il ne souffrira point qu'un greffier parvienne à l'édilité curule. Alors Flavius, fils d'Annius, pose ses tablettes, renonce à sa charge de greffier, et se fait reconnaître comme édile. Le même Cn. Flavius, fils d'Annius, alla, dit-on, quelque temps après, visiter son collègue qui était malade. Étant entré dans sa chambre, où se trouvaient plusieurs jeunes gens des premières familles de Rome, aucun de ces jeunes patriciens par mépris pour lui, ne voulut se lever. L'édile Cn. Flavius, fils d'Annius, en rit; il se fait apporter sa chaise curule, la met sur le seuil de la porte, et se place dessus, en travers du passage, pour qu'aucun d'eux ne puisse sortir, et que tous soient forcés de le voir assis sur son siège de magistrat. »

X. Anecdote sur Euclide le Socratique, que Taurus citait à ses élèves pour les exciter à se livrer avec ardeur à l'étude de la philosophie.

Le philosophe Taurus, illustre platonicien de nos jours, citait