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AULU-GELLE


et ensuite, que le nombre sept, ajouté à lui-même, forme, si l'on additionne toutes les unités depuis la première jusqu'à la dernière, le nombre vingt-huit, qui est celui de la durée de la révolution de la lune. D'après le même auteur, le nombre sept a aussi une influence bien marquée sur la formation et la naissance de l'homme : « Lorsque le principe fécondant, dit Varron, a pénétré dans le sein de la femme, il s'amoncelle et se réunit pendant les sept premiers jours, et devient ainsi susceptible de recevoir une forme et une figure ; au bout de quatre semaines, lorsque le foetus doit être un enfant mâle, la tête et l'épine dorsale se forment ; après la septième semaine, vers le quarante-neuvième jour, l'homme est complètement formé. » Voici une autre observation de Varron sur la puissance du nombre sept. Le foetus, de quelque sexe qu'il soit, ne peut naître viable et à terme avant le septième mois ; depuis l'instant de la conception jusqu'à celui de la naissance, il reste ordinairement dans le sein maternel deux cent trente-six jours, c'est-à-dire quarante fois sept jours. Varron nous apprend en même temps que les nombres climatériques les plus dangereux sont ceux qui se composent du nombre sept. Les Chaldéens appellent nombres climatériques les époques où l'homme est menacé de la perte de la vie ou de ses