Où est celui qui fit monter de la mer le berger de son troupeau ? Où est celui qui mit au milieu d’eux son Esprit saint,
12 qui fit marcher à la droite de Moïse son bras glorieux, qui fendit les eaux devant eux, pour se faire un nom éternel ;
13 qui les fit marcher à travers les abîmes, sans trébucher, comme un cheval dans la steppe,
14 comme le bétail qui descend dans la vallée ? L’Esprit de Yahweh les a conduits au repos : c’est ainsi que vous avez guidé votre peuple, pour vous faire un nom glorieux.
15 Regardez du ciel et voyez, de votre demeure sainte et magnifique : Où sont votre zèle et votre puissance, le frémissement de vos entrailles et votre pitié ? Pour moi, ils se sont arrêtés.
16 Car vous êtes notre père ; car Abraham nous ignore, et Israël ne nous connaît pas. Vous, Yahweh, vous êtes notre père ; notre Rédempteur : c’est votre nom dès les âges anciens.
17 Pourquoi, ô Yahweh, nous feriez-vous errer loin de vos voies, endurciriez-vous notre cœur contre votre crainte ? Revenez, pour l’amour de vos serviteurs, et des tribus de votre héritage !
18 Votre peuple saint a possédé le pays bien peu de temps ; nos ennemis ont foulé aux pieds votre sanctuaire.
19 Nous sommes depuis longtemps comme un peuple que vous ne gouvernez pas, sur lequel votre nom n’est pas invoqué.
Ah ! si vous déchiriez les cieux, si vous descendiez, — les montagnes seraient ébranlées devant vous ! —
64. comme un feu qui embrase le bois sec, comme un feu qui fait bouillonner l’eau, pour manifester votre nom à vos adversaires, de sorte que les nations tremblent devant vous,
2 en faisant des choses terribles, inattendues, — vous descendriez, les montagnes seraient ébranlées devant vous ! —
3 dont jamais on n’eût entendu parler ! Jamais on n’a entendu, nul œil n’a vu un Dieu autre que vous agir ainsi pour qui espère en lui.
4 Vous venez au-devant de qui pratique avec joie la justice, de qui, marchant dans vos voies, se souvient de vous.
Voici que vous étiez courroucé, et nous étions coupables ; — il en est ainsi depuis longtemps : serions-nous sauvés ? —
5 Nous étions tous semblables à un homme impur, et toutes nos justices étaient pareilles à un vêtement souillé. Nous étions tous flétris comme la feuille, et nos iniquités nous emportaient comme le vent.
6 Il n’y avait personne qui invoquât votre nom, qui se réveillât pour s’attacher à vous. Car vous nous aviez caché votre visage, et vous nous laissiez périr dans nos iniquités.
15. Votre Puissance. D’après les versions anciennes. Hébr., vos merveilles.
16. Abraham et Israël (Jacob), morts depuis longtemps, ne peuvent pas nous sauver.
19. Depuis longtemps, depuis le temps de l’exil. Israël n’ayant plus de sanctuaire, son Dieu s’est retiré de lui. — La deuxième partie de ce verset constitue le vers. 1 du chap. lxiv de la Vulgate, qui se trouve ainsi, dans tout ce chapitre, en avant d’un verset sur l’hébreu.