celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis. C’est à lui que le portier ouvre, et les brebis entendent sa voix ; et il appelle par leur nom ses brebis[1], et il les mène aux pâturages. Et quand il mène ses brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivent point l’étranger, mais le fuient, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.
6 Jésus leur[2] dit cette parabole ; mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus sont des voleurs et des larrons, et les brebis ne les ont point écoutés[3]. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé : il entrera, il sortira, il trouvera des pâturages. Le larron ne vient que pour dérober, pour égorger et pour détruire ; moi je suis venu pour qu’elles n'aient la vie, et une vie plus abondante. Je suis le bon Pasteur. Le bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, et celui qui n’est pas le Pasteur, à qui les brebis n’appartiennent pas, voit venir le loup, laisse là les brebis et s’enfuit ; et le loup ravit les brebis et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et n’a point de souci des brebis[4]. Je suis le bon Pasteur, je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme mon Père me connaît, et que je
- ↑ « Il a un rôle de ses élus, ils sont écrits dans son livre. O joie ! ô bonheur incroyable ! Aimables brebis de Jésus, quelque part que vous erriez dans les chemins détournés de ce siècle, l’œil de votre Pasteur est sur vous. » Bossuet.
- ↑ Aux Pharisiens (Scribes) qui étaient là.
- ↑ Venus : le gr. ajoute, avant moi ; il faut encore sous-entendre : non envoyés par moi, la plupart des Scribes et des Pharisiens. — Les brebis, les pieux Israélites.
- ↑ N’ayant en vue que le salaire.