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Non-seulement notre esprit est préoccupé, mais il est dominé par cette lecture, et jamais l’âme ne court risque de s’égarer avec ce livre.

Une fois maître de notre esprit, l’Évangile captive notre cœur. Dieu même est notre ami, notre père, et vraiment notre Dieu. Une mère n’a pas plus de soin de l’enfant qu’elle allaite. L’âme, séduite par la beauté de l’Évangile, ne s’appartient plus. Dieu s’en empare tout à fait, il en dirige les pensées et les facultés, elle est à lui. Quelle preuve de la divinité du Christ ! »

Nous devons, en terminant, remercier le savant et vénéré maître, M. l’abbé Le Hir, professeur d’Écriture sainte au séminaire de Saint-Sulpice, des encouragements et des conseils qu’il a bien voulu nous donner. Ses nombreux disciples, tout en regrettant que le Maître n’ait point parlé lui-même, seront heureux d’apprendre qu’il a entièrement revu notre traduction.

Enfant respectueux de l’Église, nous soumettons cet ouvrage à son infaillible autorité, et nous déclarons accepter d’avance son jugement si, malgré nos précautions pour éviter l’erreur, nous nous sommes trompé en quelque chose.


Amiens, le 6 janvier 1864, fête de l’Épiphanie.