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gogues, parcourant la Galilée entière, et chassait les démons.

40 Un lépreux vint à lui, l’implorant à genoux et disant : Si vous voulez, vous pouvez me guérir. Ému de compassion, Jésus étendit la main, et, le touchant, lui dit : Je le veux, soyez guéri. Et dès qu’il eut parlé, la lèpre quitta cet homme et il fut guéri. Aussitôt Jésus le renvoya, en lui disant d’un ton sévère : Gardez-vous d’en parler à personne ; mais allez vous montrer au Prince des prêtres[1], et offrez pour votre guérison ce que Moïse a ordonné, afin que cela leur soit un témoignage. Mais cet homme étant parti, se mit à raconter et à publier partout ce qui s’était passé : de sorte que Jésus ne pouvait plus paraître dans une ville ; il se tenait dehors en des lieux déserts, et l’on venait à lui de tous côtés.


CHAPITRE II


GUÉRISON D’UN PARALYTIQUE (Matth. ix, 1 sv. ; Luc, v, 17 sv.). — VOCATION DE SAINT MATTHIEU (Matth. ix, 9 sv. ; Luc, v, 27 sv.). — POURQUOI LES DISCIPLES DE JÉSUS NE JEÛNENT PAS (ibid.). — ÉPIS CUEILLIS LE JOUR DU SABBAT (Matth. xiii, 1 sv. ; Luc, vi, 1 sv.)


1 Quelques jours après, Jésus revint à Capharnaüm. Et lorsqu’on sut qu’il était dans la maison, il s’y assembla un si grand nombre de personnes, que l’es-

  1. Il ne s’agit pas du grand-prêtre. En grec, au prêtre.