Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/706

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ps. CXXXIX, 6. Vme LIVRE DES PSAUMES. Ps. CXXXIX, 24.

Une science aussi merveUleuse est au~dessus de ma portee, 

Eile est trop elevee pour que je puisse y atteindre.

Ou aller pour me derober a ton esprit ? 

Ou fuir pour echapper a ton regard ?

Si je monte aux cieux, tu y es ; 

Si je me couche dans le sejour des morts, te voila !

Si je prends les ailes de I’aurore, 

Et que j’aUle habiter aux confins de la mcr,

La encore ta main me conduira 

Et ta droite me saisira.

Et je dis : Au moins les tenebres me couvriront^ 

Et la nuit sera la seuie lumiere qui m’entoure :

Les tenebres n’ont pas pour toi d’obscurite ; 

Pour toi la nuit brille comme le jour, Et les tenebres comme la lumiere.

C’est toi qui as forme mes reins, 

Et qui m’as tisse dans le sein de ma mere.

Je te rends graces d’avoir fait de moi une creature si mcrveilleuse ; 

Tes oeuvres sont admirables,

Et mon ame se plait a le reconnaitre.

Ma substance n’etait pas cachee devant toi, 

Lorsque j’etais forme dans le secret, Tisse avec art dans les profondeurs de la terre.

Je n’etais qu’un germe informe, et tes yeux me voyaient, 

Et sur ton livre etaient tous inscrits Les jours qui m’etaient destines, Avant qu’aucun d’eux fiit encore. 1 j O Dieu, que tes pensees me semblent ravissantes ! Qu*elles sont nombreuses les ozuvres de ta sagesse ! Si je veux les compter, elles surpassent en nombre les grains de sable-Je m’eveille, et je suis encore avec toL

Dieu, ne feras-tu pas perir le mechant ? 

Hommes de sang, eloignez-vous de moi !

lis parlent de toi d’une maniere criminelle, 

lis prennent ton nom en vain, eux tes ennemis !

Ne dois-je pas, Jehovah, hair ceux qui te halssent, 

Avoir en horreur ceux qui s’elevent contre toi ?

Oui, je les hais d’une haine complete, 

Je les regarde comme mes propres ennemis.

Sonde-moi, 6 Dieu, et connais mon coeur ; 

Eprouve-moi, et connais mes pensees,

Regarde si je suis sur la voie du mal, 

Et conduisrmoi dans la voie etemelle.

— 4©4 t®t—

iS

a Les ailes de I’aurore. LXX, et Vulg. tuts »5- LXX et Vulg. Mes os ne te sont pas f«ailes dis Vaurore. I ekis % putsque in les as/aits dan* le secret, nt xi-ia. D’autres : Si je dis : au moins Us il nibres me couvriront, — la nuit dement lu> mitre autourde toi ; les tenibres n’ont pas four toi d*obscuriti, pour tot la nuit, etc . Tu asformi. LXX et Vulg., /* asfossidi >—Et qui m’as tisse* dans le sein dt ma mire. LXX et Vulg. tn m’as recn dis le sein de ma mere*

. LXX et Vulg. Je te lone de ce que ta grandeur a iclati <rune maniire itonnante ; . , tes auvres, etc. I en vain tes citis.

— 698 —

ma substance, (formee) comme au fond de /*» terre.

. Les Jours qui m*Haient destin/s. LXX et Vulg. tout disposis.

. LXX et Vulg. Mais pour moi, d Dieu, vos amis sont devious extrimement honor*bles ; leur empire sest extrimemeni fortifi*. ao. LXX et Vulg. Farce que vous ditts (LXX tu dis) en vonsmimes : J Is recwrtmt