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Chap. XLI, 23. LIVRE DE JOB. Chap. XLII, 17.

n laisse apres lui un sillage de lumiere, 

Oa dirait que Fabime a des cheveux blancs.

n n’a pas son egal sur la terre, 

II a ete cree pour ne rien cniindre.

II regarde en face tout ce qui est eleve, 

U est le roi des plus fiers animaux. CHAP. XL 1 1. — Humble confession dejob

Job repondit au Seigneur et dit : 
Je sais que tu peux tout, 

Et que tes desseins ne rencontrent pas d’obstacles.

" Quel est celui qui obscurcit la Providence, sans~savoir ? " 

Oui, j’ai parle sans intelligence De merveilles qui me depassent et que j’ignore.

" Ecoute-wox, je vais parler ; 

Je finterrogerai, reponds-moL "

Mon oreille avait entendu parler de toi ; 

Mais maintenant mon oeil t’a vu.

C’est pourquoi je me condamne et je fais penitence 

Sur la poussiere et sur la cendre. Epilogue.

Apres que le Seigneur eut adressS ces 

1 aroles a Job, il dit a EUphaz de The* iian : "Ma colere est afiumee contre ki et contre tes deux amis, parce que vtus n’avez pas parle de moi selon la v&ite, comme Ta fait mon serviteur

Job. Maintenant^ allez prendre sept 

jeunes taureaux et sept beliers ; puis venez trouver mon serviteur Job, et offrez pour vous un holocauste. Job, mon serviteur, priera pour vous, et c’est par egard pour lui seul que je ne vous traiterai point selon votre folie ; car vous n’avez pas parle de moi selon la verity comme ra rait mon serviteur Job.

Eliphaz de Theman, Baldad de Suhe 

et Sophar de Naaman allerent done et firent comme le Seigneur leur avait dit ; et le Seigneur eut egard a la priere de Job.

Le Seigneur r&ablit Job dans son premier 

etat, pendant que Job interoSdait pour ses amis, et il lui rendit le double XLI 1, 3. Quel est celui : Job respite les paroles mSmes de Diea (xxxviii, a) et s’en fait rapplication. . Ce verset rappelte les paroles de Dieu . (xxxviii, 3 ; xl, 7) et aussi celles de Job (xiii, m) : Job redit les premiere*, soit pour s’humilier, soit pour demander a Dieu de l’ecouter a ton tour. II se condaranerait plus cruellement encore, s’il avait en vue son propre langage, si tdmlraire, du chapitre xiii, aa. . Le recit recommence en prose, comme dans le preaaibule. ix. Lui Jit don, selon la coutume des viside tous ses biens. Ses freres, ses soeurs n et ses anciens amis vinrent tous le visiter et mangerent avec lui dans sa maison. Us le plaignirent et le consolerent de tous les malheurs que le Seigneur avait fait venir sur lui, et chacun creux lui fit don d’une kesita et d’un anneau d’or. Et le Seigneur benit les derniers temps 12 de Job plus encore que les premiers, et il posseda quatorze mille ty*ebis, six mille chameaux, mille paires de bceufs et mille anesses. n eut sejpt fils et trois filles ; 15 il nomma la premiere Jemima, la deu- 14 xieme Ketsia, et la troisieme Keren-Happouk. Dans toute la terre il n’y avait 15 pas d’aussi belles femmes que les filles de Job, et leur pere leur donna une part d*herita^e parmi leurs freres. Job vecut apres cela cent quarante 16 ans, et il vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’a la quatrieme generation. Et Job mourut vieux et rassasie de 17 jours. teurs (Gen. xxxiil, xo), d’une JMsita, piece d’ar* gent de Tepoqae patriarcale, que les anciens tradueleurs ont peut*e*tre crue frappee a Peffigie d’une W«<VuIg.). t* Jimimc^ c-id. Colombe (Vu !g. Diem, jour). —■ Ketsia{psG$x,Qitsufy c-a-d. parfum, et spe^cialement celui qu’on tirait de la casu, plante aromatique si recherchee en Orient (Ps. xlv, 9)1 — Kire*.H aff<mk % cAa-d. boite d’antimoine, fard dont les femmes orientales se peignent les paupieres et lessourcils pour rehausser l’eclat de leurs yeux. ML- n.*. _ 584 _ _ :i»,