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Chap. XL, i. LIVRE DE JOB. Chap. XL, 27. CHAP. XL — XLI. — Second cUscours du Seigneur.

Le Seigneur s’adressant a Job, dit : 
Le censeur du Tout-Puissant veut-il encore plaider contre lui ? 

Ceiui qui dispute avec Dieu peut-il repondre ?

Job repondit au Seigneur, en disant : 
Chetif que je suis, que te repondrai-je ? 

Je mets la main sur ma bouche.

J’ai parle une fois, je ne repliquerai pas ; 

Deux fois, je n’ajouterai rien.

Le Seigneur parla encore a Job du sein de la tempete, et dit : 
Ceins tes reins, comme un homme ; 

Je vais finterroger, et tu me repondras.

Veux-tu done aneantir ma justice, 

Me condamner afin d’avoir droit ? q As-tu un bras comme celui de Dieu, Et ta voix, comme la sienne, est-elle un tonnerre ? iq Pare-toi de grandeur et de magnificence, Revets-toi de gloire et de majeste ;

1 Epanche les flots de ta colere, 

Abaisse le superbe d’un regard.

D’un regard fais plier le superbe, 

Ecrase sur place les mechants ; j 3 Fais-les tous ensemble rentrer dans la poussiere, Enferme-les dans la tombe obscure :

Alors moi aussi je te rendrai I’hommage, 

Que ta droite peut te sauver.

Vois Behemoth, que j’ai cree comme toi : 

II se nourrit d’herbe, comme le boeuf. ’

Quelle force dans ses reins I 

Quelle vigueur dans les muscles de ses flancs ! r - 11 dresse sa queue cemme un cedre ; Les nerfs de ses cuisses forment un solide faisceau.

Ses os sont des tubes d’airain, 

Ses cotes sont des barres de fer.

C’est le chef-d’oeuvre de Dieu ; 

Son Createur Ta pourvu d’un glaive.

Les montagnes lui fournissent sa pature ; 

Autour de lui se jouent toutes les b^tes des champs.

II se couche sous les lotus, 

Dans le secret des roseaux et des marecages

Les lotus le couvrent de leur ombre, 

Les saules du torrent renvironnent.

Que le fleuve deborde, il ne craint pas ; 

II serait tranquilie, quand le Jourdain monterait & sa gueule,

Est-ce en face qu’on pourra le saisir, 

Le prendre dans des filets et lui percer les narines ?

Tireras-tu Leviathan avec un hamecon, 

Et luiserreras-tu la langue avec une corde ?

Lui passeras-tu un jonc dans les narines, 

Et lui perceras-tu la m&choire avec un anneau ? T’adressera-t-il d’ardentes prieres ? Te dira-t-il de douces paroles ?


XL, 5. H4bratstne. Sen* : je ne veox pas | 26. Vulg. : emtlirartu fa fiUts de tape** aj outer d« nouveaux discoun aax premiers. I et dt sa tit* ton riterveir&potstoni t

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