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Chap. XIII, ir. LIVRE DE JOB. Chap. XIV/7. n Oui, sa majeste vous epouvantera, ~ Ses terreurs tomberont sur vous.

Vos arguments sont des raisons de poussiere, 

Vos forteresses sont des forteresses d’argile. *

Taisez-vous, Iaissez-moi, je veux parler ; 

U nven arrivera cc qu’il pourra. U J^ veux prendre ma chair entre les dents, Je veux mettre mon dme dans ma main. ’

9 U j ?^ " me tuerait > <l ue J e n’aurats rien a esperer ; 

Je defendrai devant lui ma conduite.

Mais il sera mon salut, 

Car Pimpie ne saurait paraitrc en sa presence.

Ecoutez done mes paroles, 

Pretez Poreille a mon discours. iS Void que j’ai prepare ma cause, Je suis sur que mon droit triomphera.

Est-il quelqu’un qui veuiile piaider contre moi ? 

A I instant meme je veux me taire et mourir

Seulement epargne-moi deux choses, 6 Dku, 

Et je ne me cacherai pas devant ta face :

Retire ta main de dessus moi, 

Et que tes terreurs ne m’epou v. intent plus.

Aprh cela, parle, et je repontvai ; 

Ou bien je parlerai d’abord, . c tu me repondras.

Quel est le nombre de mes i ; iquites et de mes peches ? 

b a IS .moi connaitre mes tro • ■ sgressions et mes offenses. -4 Pourquoi cacner amsi ton * *sage, Et me regarder comme ton ennemi • 25 Veux-tu done effrayer une feuille agitee par le vent Poursuivre une pailie dessechee, 20 Pour que tu ecrives contre moi des choses amercs I our que tu m’imputes les fautes de ma jeunesse, ’ -7 Pour que tu mettes mes pieds dans les ceps, Que tu observes toutes mes demarches Que tu traces une limite a mes pas, ’ Alors que mon corps tombe en poussiere comme un bois vcrmouiu Lomme un vetement que devore la teigne.

L’hommc ne de la femme vit peu de jours 

Et rl est rassasie de miseres. ’

Comme la fleur, ii ;iait, et on le coupe ; 

II fuit comme Pombre, sans s’arreter.

Et e’est sur lui que tu as Pceil ouvert. 

Lui que tu amenes en justice avec toi*

Qui peut tirer le pur de Pimpur ? Personne. 
> bi les jours de Phomme sont comptes,

Si tu as fixe le nombre de ses mois, Si tu as pose un terme qu’il ne doit pas frandnr, Detourne de lui tes yeux pour qu’il se repose, Jusqu a ce qu’il goute, comme le mereenaire, la fin de sa journec. Un arbre a de Pesperance :

Coupe, il peut verdir encore,

II produit encore des rejetons.



c >i !’ ^ * r ^i’"**™ *°* <*’"' dams sa main, «* counr un danger de mort ou s’y exposer U premier membre a le meme sens que le se- <*" Us dtntt, je suis resolu a mourir, ti fai MtM K prtffe* par Le Hir, cDmme saccordant mieux avec le contexte. Le Syriaque. le Targ. et la Vulg. ont suivi le*/* ; quan^mimt ,„ * K . - *V**drm % etc. J€

’5. Qu<J< uaurats Hen a f s#nr : lecou du I A^V^iS^ 9 ° U *"* ** Vu ’*'

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