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Chap. XII, 8. LIVRE DE JOB. Chap. XIII, 10. - -1 ■■ I — -1 1 ■ f - ..... M_ ^_M_1_M I

Demande a la terre, et die t’enseignera ; 

Les poissons meme de la mer te le raconteront

Qui ne sait, parmi tous ces etres. 

Que la main de Jehovah a fait toutes choses, io Qu’il tient dans sa main Tame de tout ce qui vit Et le souffle de tous les humains.

1 L’oreille ne discerne-t-elle pas les paroles, 

Comme le palais savoure les aliments ?

Aux cheveux blancs appartient la sagesse, 

La prudence est le fruit des longs jours.

En Dieu resident la sagesse et la puissance, 

Le conseil et Fintelligence lui appartiennent.

Ce qu’il ren verse ne sera point rebati, 

L ’homme qu’il retient captif ne sera point deli v re

S’il arrete les eaux, elles tarissent : 

S’il les lache, elles bouleversent la terre.

A lui la force et la prudence. 

II juge les hommes egares et ceux qui les egarent.

II emmene captifs les conseillcrs des peuples, 

Et il ote le sens aux juges.

II delie le baudrier des rois, 

E* ceint leurs reins d’une cordc.

II traine les pretres en captivite 

Et renverse les puissants.

II ote la parole aux hommes les plus habiles, 

Et il enlevc le jugement aux vieillards.

II verse le mepris sur les nobles, 

Et il relache la ceinture des forts.

II met a decouvert les choses cachees dans les tenebres, 

Et produit a la lumiere l’ombre de la mort.

II fait croitre les nations, et il les aneantit ; 

II les etend et il les resserre.

II ote Intelligence aux chefs de la terre, 

Et les egare dans des deserts sans chemin ;

lis tatonnent dans les tenebres, loin de la lumiere ; 

II les fait errer comme un homme ivre.

3 Mon ceil a vu tout cela, 

Mon oreille l’a entendu et compris.

Ce que vous savez, moi aussi je le sais, 

Je ne vous suis en rien infeYieur.

Mais je veux parler au Tout-Puissant, 

Je veux plaider ma cause avec Dieu.

Car vous n’etes que des charlatans, 

Vous etes tous des medecins inutiles.

Que ne gardiez-vous le silence, 

II vous eut tenu lieu de sagesse.

Ecoutez, je vous prie, ma defense, 

Soyez attentifs au plaidoyer de mes levres.

Voiilez-vous justuier Dieu par des discours injustcs, 

Soutenir sa cause en profe’rant des mensonges ?

, Faire pour lui acception de personnes, 

Vous constituer ses avocats ?

Vous en saura-t-il gre, s’il sonde vos ccturs ? 

Croyez-vous le tromper comme on trompe un homme

Certainement il vous condamnera, 

Si vous faites en secret acception de personnes. XIII, 1 sv. Ces d«ux versets se rattachent a ce qui prec&de et en sont la conclusion. Le secouU r^pete x»t 3.

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