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Chap. XIX, 42. II ME LIVRE DE SAMUEL. Chap. XX, 21 i£ Pourquoi nos freres les hommes de ’Juda, t’ont-ils enieve, ct ont-ils fait passer le Jourdain au roi, a sa maison ct a a tous les gens de David avec lui ? " Tous les hommes de Juda repondirent a ceux d’Israel : 4i Cest que le roi nous tient de plus pres ; pourquoi vous fachez-vous de cela ? Avons-nous vecu aux depens du roi ? En avons-nous recu quelque chose ? *’ Les hommes d’Israel repondirent a ceux de Juda : " Nous avons dix parts sur le roi, et meme David nous appartient plusqu’a vous. Pourquoi nous avez-vous fait cette injure ? N’avons-nous pas ete les premiers a proposer de retablir notre roi ? " Et le langage des hommes de Juda fut plus dur que ceiui des hommes d’Israel. chap. xx. — Rcvolte de Seba.

H se trouvait la un homme pervers, 

nomme Seba, tils de Bochri, Benjamite ; il sonna de la trompette et dit : " Nous n’avons point de part avec David, point d’heritage avec le tils de Jesse. Chacun

a sa tente, Israel ! r ’ Et tous les hommes 

d’Israel s’eioignercnt de David et suivirent Seba, fils de Bochri. Mais les hommes de Juda s’attacherent a leitr roi et r accompagnerent depuis le Jouruain jusqu’a Jerusalem.

Lorsque David fut revenu dans Jerusalem, 

il prit les dix concubines qu’il avait laissees pour veiiler sur sa mais n, et les mit sous garde. II pourvut a leur entretien, mais il n’alla plus vers elles ; ct elles furent enfermees jusqu’au jour de leur raort, vivant ainsi dans l’etat de veuvage.

Le roi dit a Amasa : ** Convoque-moi 

d’ici a trois joitrs les hommes de Juda ;

et toi, sois ici present. " Amasa partit 

pour convoquer Juda ; mais il tarda audeladu temps que le roi avait fixe. Alors David dit a Abisal : " Seba, fils de Bochri, va maintenant nous fc^re plus de mal qa’Absalom. Toi done, prends les serviteurs de ton maitre et poursuis-le, de peur qu’il ne trouve des villes fortes

et ne sc derobe a nos yeax. " Avec Abisai

" partirent les gens de Joab, les Cerethiens et les Phelethiens, et tous les vaillants hommes ; ils sortirent de Jerusalem afin de poursuivrc Seba, tils de Bochri XX, 6. Et ne se dirobe a nos y tux. ne nous Ichappe (Vulg.). LXX, ne nous ombraee ies yeuxi ne trouble noire regard, c’est-a-dire ne nous cause de 1’ennui et de t’embarras. . Tous les hommts ifiliie de ces tribus. Le texte hdbteu que suppose cette traduction . (Vulg. : hel>r. iqqa fiction, sans le vav cons^cu- I Lorsqu’ils furent pres de la grande 8 pierre qui est a Gabaon, Amasa arriva devant eux. Joab avait pour vetement une tunique militairt, et sur cette tunique etait ceinte une epee attachee a ses reins dans son fourreau. Comme ils’avaneait, Tepee tomba. Et Joab dit a Amasa : 9

  • ’ Te portes-tu bien, mon frere ? ? ? Et de

la main droite il saisit la barbe d’ Amasa pour lc baiser. Amasa ne prit pas garde 10 a 1’epee qui etait dans la main de Joab, et Joab Ten frappa au ventre et repandit ses entrailies a terre, sans lui porter un second coup ; et Amasa mourut. Puis Joab et son frere Abisal se mirent a la poursuite de Seba, fils de Bochri. Mais n un des jeunes hommes de Joab resta pres d’ Amasa, et il disait : ** Qui est favorable a Joab, et qui est pour David, 3u’il suive Joab ! " Or Amasa baigne 12 ans son sang gisait au milieu de la route. Cet homme, voyant que tout le peuple s’arretait, tira Amasa hors de la route dans un champ et jeta sur lui un manteau, parce qu’il voyait que tous ceux qui arrivaient pres de lui s’arretaient. Lorsqu’ilfut ote de la route, chacun passa 13 apres Joab a la poursuite de Seba, fils de Bochri. ’ Joab traversa toutes les tribus d’Israel 14 jusqua Abelet Beth-Maacha, et tous les hommes d’elite se rassemblerenl et le suivirent. lis. vinrcnt assiiger Seba dans 15 Abel-Bcth-Maacha, et ils eleverent contre la ville une terrasse, qui atteignait le rempart ; et tout le peuple qui etait avec Jo^b s’efforcait a faire tomber la murailk. Alors une femme avisee se mit 16 a crier de la ville : 4 * Ecoutez, ecoutez, jc vous prie ! Diies a Joab : Approchc jusqu’ici, je veux te parler. 11 s’appro- 17 cha d’elle, et la femme dit : " Es-tu Joab ? ’* 11 repondit : " C’est moi. " Et elle lui dit : " Ecoute les paroles de ta servante. " II repondit : ** J’ecoute. " Et iS elle dit : *’ Autrefois on avait coutumc de dire : Que Ton consulte Abel, — et tout s’arrangeait ainsi. Je suis une des villes 19 paisibles et fideles en Israel ; toi, tu cherches a detruire une ville qui est une mere en Israel ! Pourquoi detruirais-tu Then* tagede Jehovah !’ Joab r^ponctit : "Loin, 20 bien loin de moi la pensee de detruire et de miner ? La chose n’est pas ainsi. Mais 21 tif) semble preferable a la lecon acluelle : ... jusqn’ik Abel^ et Beth-Macka, et tout Mrm ; ou bien, et ckez tons ies Bhieus (pcys et hommes absolument inconnus) ; ils (les hommes des tribus d’Israel traverses par joab) se r*s- $emblh ?Ht t etc. Q8