Chap. XXXVI, 5. LES NOMBRES. Chap. XXXVI, 13.
Moise donna ce commandement aux
enfants d’Israel, sur Fordre de Jehovah ; il dit : "La tribu des fils de Joseph a
bien parle. Void ce qu’ordonne Jehovah
au sujet des filles de Salphaad : elles se marieront a qui elles voudront, pourvu que ce soit dans une famille de la tribu
de leurs peres ; ainsi l’heritage des enfants
d’Israel ne passera pas d’une tribu a une autre tribu, et les enfants d’Israel s’attacheront chacun a l’heritage de la
tribu de ses peres. Toute fille possedant
un heritage dans quelque tribu des enfants d’Israel prendra pour epoux un homme d’une famille de la tribu de son pere, afin que les enfants d’Israel conservent chacun l’heritage de leurs peres. XXXVI, 7. Et Us enfants, etc. Vulg., car ious Us homines prendront des/emmes de leur
- rilu ct de leurparenti ; ce qui est inexact, car
la defense de prendre dpoux dans une autre iribu ae regardait que les filles hentieres. i-g. La Vulg., au vers. 8, traduit toutes Us /^/ww^sansajouter Ie mot esse n tie 1, possidant un kiritnge. K£guli=rement les tilles n’heri-Aucun heritage ne passera d’une tribu a une autre tribu, mais chacune des tribus d’Israel se tiendra attachee k son heritage. " Comme Jehovah l’avait ordonne a Moise, ainsi firent les filles de Salphaad. Maala, Thersa, Hegla, Melcha et Noa, filles de Salphaad, se marierent avec des fils de leurs oncles ; elles se marierent dans les families des fils de Manasse, fils de Joseph, et ainsi leur heritage resta dans la tribu de la famille de leur pere. Telles sont les ordonnances et les lois que Jehovah donna par Moise aux - enfants d’Israel, dans les plaines de Moab, pres du Jourdain, vis-a-vis de Jericho. taient pas chez les Israelites, lorsqu’eiles avaient des freres. Cette ordonnance n’atieignait done pas uon plus les Elles des Invites qui, n’ayant jamais d’heritage, pouvaient toujours passer par le mariage d’une tribu a une autre. (Test ainsi que sainte Elisabeth, de la tribu de Levi, etait allien a la Sainte Vierge, de la tribu de Juda. Au vers. 9, la Vulg. rend le sens plutotque les mots. IO II
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