Page:Augustin-François Villers - Dictionnaire wallon-françois, 1793.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
25

i duarmreu mars et avri fou : se dit d’un grand dormeur, c’est un des sept dormants, il dort miroit l’automne jusqu’au printems.


aüstinez, v. a. munir quelqu’un d’outils, l’approvisionner des outils nécessaires à son métier, à son art.


a vûde, adv. à vuid, sans avoir rien chargé ou obtenu.


awachi, part. affaisé, mortifié, échauffé. — s’awachi, v. n. s’avachir, se dit des branches d’arbres ou légumes, qui ont leurs extrémités pendantes.


awaï, v. n. venir parmi les boues et gachis.


awaiti, v. a. gueter, espier, lorgner, observer quelqu’un sans être vu, l’éclairer, épier ses actions.


awalez, v. a. avaler. — étendre, éparpiller, égaler, applanir, rendre uni.


awasnez, v. a. engazonner, faire naitre du gazon.


awazinez, v. n. etre proche, etre sur les confins, avoisiner. — s’awazinez, se traiter de voisin, s’avoisiner.


âwe, s. f. oiseau domestique, une oië. — onne jone âwe : un oison.


aweie, s. f. une aiguille, soit pour coudre, soit de cadran.


aweie, s. f. terme de charpentier, c’est le bout d’une pièce de bois qui entre dans une mortaise, tenon.


aweie du balance, la languette.


aweie du Pack, aiguille à emballer.


awiette, s. f. aiguille à lacer.


awii, s. f. une aiguillée, c’est autant de fil ou de soie qu’on enfile à la fois dans une aiguille.


awion, s. m. aiguillon, c’est la piqure du dard de l’abeille.