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chapitre XXII.
Le Háromszék. — Kézdi Vásárhely. — Bödös hegy. — Bálványos vár. — Les Opour. — Almás.

Nous entrons actuellement dans le pays des Sicules[1]. Ici encore d’autres campagnes, d’autres villages, d’autres hommes. Quoique les champs soient bien cultivés, vous ne trouverez peut-être pas cette aisance que vous remarquiez tout à l’heure. Les maisons sont moins spacieuses et moins commodes, les habitants plus grossièrement vêtus ; mais vous vous sentez plus de sympathie pour ces hommes à la mine courageuse et intelligente, les plus hospitaliers qu’il y ait au monde.

  1. Les Hongrois, dans leur langue, se nomment Magyar ; les Allemands les appellent Ungarn ; le mot Hongrois vient du latin Hungari. Nous désignons sous le nom de Transylvanie (Trans silvana) le pays que les Hongrois appellent Erdély, et les Allemands Siebenbürgen. Par analogie, nous devons nommer Sicules cette fraction du peuple magyar appelée Székely en hongrois, Sekler en allemand, et Siculi dans les historiens et le texte des lois.

    Le comte Bethlen, dans ses Mémoires, s’est déjà servi de ce nom.