Page:Auguste de Gérando - La Transylvanie et ses habitants, 1845, Tome I.djvu/405

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cachait la partie inférieure de l’une des mosaïques. Mais c’étaient là les seules dégradations qu’on eût à regretter. Au reste, ces ouvrages n’étaient pas d’un travail parfait, comme le montrait dès l’abord la dimension des pierres, lesquelles avaient 0,m0197 de longueur, et étaient épaisses de 0,m0065. Le dessin était mal exécuté ; les contours, également incorrects, étaient indiqués par de petites pierres noires. Toutefois ces mosaïques étaient précieuses comme monument du 2e siècle, et les arabesques des bordures, qui avaient mieux réussi à l’artiste que tout le reste, faisaient paraître l’ensemble moins grossier.

L’une des deux chambres avait 6m,004 de large, et 6m,320 de long. Le tableau placé au milieu avait 1m,422 carrés. Il était entouré d’un premier cadre d’arabesques, de trois raies de carrés en couleur, et d’une dernière bordure formée de pierres blanches. Le sujet de ce tableau est évidemment la scène de l’Iliade où Priam demande à Achille le corps d’Hector : l’attitude et les noms des personnages ne laissent aucun doute à cet égard, quoique Mercure, dont le nom n’a pas été écrit parce que ses attributs le font reconnaître, ne figure pas dans le magnifique récit d’Homère. Ce tableau était le moins bon des deux, et dans certains endroits on reconnaissait difficilement les couleurs.

La seconde chambre avait à peu près les dimensions de la première. Le tableau avait 1m,896 de longueur et