Page:Augier - Théatre complet, tome 7.djvu/46

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Jean.

Alors pourquoi cherchez-vous à me moderniser ?

Hortense.

C’est dans votre intérêt, mon pauvre ami ! Vous n’arriverez à rien avec vos idées de l’autre monde… Il faut ressembler à ses contemporains.

Jean.

Auquel ? À ce joli garçon que vous m’avez présenté ?

Hortense.

Vous allez être jaloux de Roblot, maintenant ?

Jean.

À quoi voyez-vous que j’en sois jaloux ?

Hortense.

Dame ! à ce que vous le trouvez joli.

Jean, se levant.

Moi, je le trouve affreux.

Hortense.

C’est encore plus grave. Quoi ! sérieusement, il vous porte ombrage ?

Jean.

Pas du tout. Qu’une jeune femme parle tout bas à un jeune homme, quoi de plus naturel ?

Hortense.

Je lui ai parlé bas ?

Jean.

Quand il est sorti.