Page:Augier - Théatre complet, tome 7.djvu/42

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Jonquières.

Oh ! lui, il n’a aucun droit à gagner ; aussi perd-il tout ce qu’il veut.

Hortense, à part.

Il ne manquait plus que cela !



Scène IV

Les Mêmes, JEAN, entrant par la gauche.
Hortense, se levant.

Ah ! vicomte ! Je parlais de vous tout à l’heure à quelqu’un qui vous aime bien. — M. le vicomte Jean de Thommeray, messieurs ; M. Jonquières, M. Roblot… — (Échange de saluts.) Vous tombez mal, mon pauvre vicomte, mal pour vous du moins ; ma maison est transformée en tripot. Vous ne jouez pas, je crois ; vous serez réduit à mon pauvre tête-à-tête.

Jean.

Je ne m’attendais pas, madame, à une si heureuse fortune.

Hortense.

Votre arrivée rend la liberté à ces messieurs, qui avaient la courtoisie de me sacrifier leur vice pour un moment. Ils vous sont bien reconnaissants au fond du cœur.

Jonquières.

Pas le moins du monde, et à moins que vous ne me renvoyiez…