Page:Augier - Théatre complet, tome 7.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de vous voir, et, s’il pouvait vous plaire d’assister à nos douces joies…

Hortense.

Mieux encore, il me plairait d’y prendre part…

Le Comte, lui offrant son bras.

Venez donc, madame…

Hortense.

Allons, monsieur le comte !

Elle prend le bras du comte et entre avec lui dans la maison.
Jean, seul sur le devant de la scène.

Ah ! la charmante femme ! ah ! l’adorable créature ! C’est tout une révélation.

On entend le biniou qui se rapproche de plus en plus.
Le Comte, reparaissant, suivi de la comtesse, de Marie et de madame de Montlouis.

Mes fils ! Voici mes fils !… (À Jean.) Va recevoir tes frères.



Scène VII

HORTENSE, LE COMTE et LA COMTESSE, debout sur le perron.
Les gars et les métayers entrent, précédés des joueurs de biniou et se rangent au fond à droite. Jean et ses deux frères, en uniforme de chasseurs d’Afrique, paraissent, suivis d’une autre troupe de gars. Les deux soldats s’élancent sur le perron et embrassent le comte et la comtesse.
Le Comte, faisant signe aux joueurs de biniou de se taire.

Tous mes vœux sont comblés ! Il ne me reste plus qu’à