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Le Comte.
Ah cà ! qu’est-ce que j’apprends ? Tu t’attristes, tu deviens songeur ?…
Jean.
Moi, mon père ?
Le Comte.
Je ne t’en ferais pas un crime. Ta position de fiancé ne laisse pas d’être embarrassante. Ta mère et moi nous le reconnaissions tout à l’heure. Tu as encore huit mois à attendre. Veux-tu aller passer quelque temps à Paris ?
Jean, avec un mouvement de joie.
À Paris ?…
La Comtesse, à part, avec un mouvement d’effroi.
À Paris !
Le Comte.
Le retour de tes frères va te permettre de t’éloigner ; la maison ne restera pas vide en ton absence, ils occuperont ta place au foyer.
Jean, joyeusement.
Je vous remercie, mon père.
La Comtesse, à Jean, avec tristesse.
Tu te réjouis déjà à la pensée de nous quitter ; on dirait que Paris t’attire.
Le Comte, souriant.
Tandis qu’il vous effraye, n’est-ce pas ?
La Comtesse.
Comme toutes les mères.